Il n'y a de vrai bonheur que dans le partage et la joie
Née en Haute-Savoie dans ce merveilleux pays de montagne j'ai toujours été attirée par l'Himalaya et par la culture tibétaine. Depuis plus de 10 ans j'ai fait de nombreux voyages en Inde, au tibet, au Népal, au Bhoutan, au Ladakh. Dans les zones isolées comme le Zanskar les conditions de vie sont vraiment très difficiles (pas d'électricité, ni d'eau courante, ni de chauffage) mais ces populations sont d'une générosité sans bornes pour le voyageur accueilli comme un dieu. J'ai la chance d'être née en France et j'essaie aujourd'hui à ma petite échelle d'apporter à ces populations un peu de la chance que j'ai reçue et de rendre un peu du bonheur que j'ai eu à rencontrer toutes ces personnes merveilleuses de simplicité et de générosité qui ont rendu ma vie plus belle. Avec l'aide de mes sœurs qui m'apportent leurs compétences et leur soutien nous avons créé MI-LAM pour donner un sens à notre engagement et surtout pour partager nos rêves et les rendre plus grands.
MI-LAM est née d'une volonté simple: essayer à ma mesure de rendre aux zanskarpas un peu de la générosité dont j'ai bénéficié à chacun de mes voyages. Le plus important pour ces populations isolées est d'assurer de bonnes conditions de vie et de préserver la culture et le savoir ancestral du Zanskar en aidant les écoles porteuses de ces valeurs. Nos premières actions se sont portées vers les nonneries car ces populations sont beaucoup moins soutenues localement que les monastères et elles ont très peu de moyens de subsistance propres. La plupart des nonneries accueillent également des enfants en apprentissage et les soutenir permet de soutenir la tradition monastique tibétaine ancestrale qui fait l'identité du "Petit Tibet". Mais nous accompagnons également les villages à leur demande pour des besoins fondamentaux comme l'accès à l'eau. MI-LAM ce sont de petits cailloux que nous posons pour construire avec les Zanskarpas un bel avenir
Rigzin est né dans un village très isolé du Zanskar, dans l'Himalaya indien, dans une famille moitié nomade et moitié paysanne. Ils vivent de l’élevage de moutons, chèvres, vaches, yaks et ânes. En été une partie de la famille part en estive pendant 3 à 4 mois avec les yaks pour produire du beurre et du fromage. Le reste de la famille cultive de l'orge, des pois et du blé dans les champs pour faire de la farine, de la Tsampa et d'autres choses pour les besoins de la famille l'hiver.
L'hiver est très dur au Zanskar, coupé des autres régions du Ladakh pendant 6 mois à cause des fortes chutes de neige. La température va jusqu'à moins 30 à 40 degrés en hiver.
A l’âge de 8 ans, parce que son papa organisait des treks avec le photographe français Olivier Föllmi et sa femme Danielle, Rigzin a pu intégrer l’école des tibétains de Leh. Aujourd’hui à la tête d’une agence de Trekking : « Himalayan Dragon Tours & Travels » Rigzin exploite toutes ses rencontres pour partager les conditions de vie et d’éducation très précaires au Zanskar et obtenir les fonds nécessaires aux actions d’aides locales.
GYALTSEN est originaire du village de Pishu au Zanskar. Pendant la période estivale il est chauffeur/guide touristique. Sa petite fille est nonne à la nonnerie de Zangla où MI-LAM HIMALAYA a établi la première serre passive en 2018. Il a à cœur d’apporter son soutien à tous les projets de développements permettant d’améliorer la vie des zanskarpas et permet de faire le lien entre ces populations isolées et Leh, la capitale du Ladakh d’où proviennent les principaux matériaux de construction.
Il nous permet aussi de garantir le bon acheminement des aides comme les chaussures et vêtements d’hiver envoyés à la nonnerie grâce à une collecte en ligne. Gyaltsen est comme ce pays, généreux et toujours heureux de ce que la vie lui offre alors que son histoire personnelle est peu enviable. Il assure notre lien permanent avec les bénéficiaires de nos projets.
Gardons foi en la force du collectif et aidons les populations isolées du Zanskar à bâtir un bel avenir.